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Techni Pièces Moto va accélérer à l’international

Entre usinage de pièces en aluminium pour motos, activité de signalétique et vente de pièces par Internet, cette PME affiche une croissance moyenne de 20 % par an.

Techni Pièces MotoLorsqu’en 1996 Stéphane Baron, motard amateur alors âgé de 25 ans, apprend que le magasin de motos qu’il fréquente à Sarrebourg (Moselle) est à vendre, il saute sur l’occasion pour se mettre à son compte. Deux ans plus tard, l’arrivée d’un nouvel associé, Emmanuel Mellot, marque un tournant. Ce spécialiste de la mécanique développe l’usinage de repose-pieds, guidons, têtes-fourches et autres bouchons de réservoir et de carters en aluminium.

Les grossistes qui nous fournissaient sont devenus nos clients et écoulent aujourd’hui 60 % de notre production sous différentes marques dont la nôtre, Ultima Alloy, que nous avons lancée en 2006.

Stéphane Baron

Vendus comme accessoires ou posés en première monte, les 40 % restants sont destinés à des fabricants de motos et de quads.

Techni Pièces Moto (TPM) a définitivement cessé la vente de motos en 2000, mais a repris l’activité marquage et signalétique de l’un de ses fournisseurs. Ce savoir-faire lui permet de graver ses propres produits et de réaliser la signalétique de quelques entreprises régionales. Dédiée à la vente directe, le site Internet de TPM génère par ailleurs un chiffre d’affaires de 100.000 euros par an. 40 % à l’ export Redéployée sur 2.000 m2 à Trois Fontaines depuis 2003, la PME mise sur l’usinage pour poursuivre sa croissance. Stéphane Baron entrevoit une opportunité dans le repli de certains constructeurs, qui rapatrient en Europe des fabrications faites en Asie.

Les PME européennes sont plus flexibles et restent compétitives sur les gros volumes.

Stéphane Baron

TPM, qui livre depuis quatre ans des accessoires au constructeur de motos autrichien KTM, espère lui fournir prochainement des accessoires de première monte. et tripler ainsi son chiffre d’affaires. L’homologation de ses produits en Allemagne pourrait également dynamiser l’export, qui représente déjà 40 % du chiffre d’affaires grâce aux marchés autrichien, espagnol, suédois, italien et britannique. L’entreprise, qui a investi 250.000 euros début 2004 dans l’achat d’une machine d’usinage et de fraisage, a profité des aides de Sodie pour recruter trois salariés supplémentaires.

L’aide de 14.000 euros que nous avons perçue a accéléré le rythme des embauches.

Stéphane Baron


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Pascale Braun

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