Jean-Claude Bernardini, président du Conseil syndical interrégional de la Grande Région« Avant d’être frontaliers, les navetteurs sont des salariés »
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Président du Conseil syndical interrégional de la Grande Région (*) qui regroupe huit organisations syndicales allemandes, belges, françaises et luxembourgeoises, Jean-Claude Bernardini a été secrétaire syndical à la FGTB (Belgique) de 1991 à 2002, avant de rejoindre le syndicat luxembourgeois OGBL, dont il est secrétaire central.
Responsable pour l’OGBL des questions touchant aux frontaliers, il analyse l’impact du Covid-19 dans le monde du travail de la Grande Région.
Quel a été l’impact du Covid-19 sur le monde du travail dans l’espace frontalier entre la Belgique, le Luxembourg, la France et l’Allemagne que vous représentez auprès de la Confédération européenne des syndicats ?
La crise sanitaire a permis de débloquer en un mois un problème qui semblait insoluble depuis des années : le Luxembourg a conclu des accords sur le télétravail et la fiscalité avec la France, la Belgique et l’Allemagne. C’est bien la preuve que quand on veut, on peut ! Mais il s’agit de trois accords différents et non d’un seul.