Archives par categorie: Université
Exo Turn aide les soignants à retourner les patients en réanimation
Nancy - Laboratoires de recherche - Université lorraine - Ressources humaines - Santé
L'exosquelette dédié d'habitude à la logistique rend de précieux services au corps médical lors du décubitus ventral des malades du Covid-19 en réanimation. D'avril à octobre 2020, quatre Exo Turn ont fonctionné sans discontinuer au CHU de Nancy, testés par 60 médecins.
La médecine de réanimation est plus physique qu'on ne le pense. Confrontés au printemps dernier à une première vague de Covid-19 particulièrement sévère, les médecins du CHU de Nancy ont dû pratiquer, parfois huit fois par jour, la manipulation dite du décubitus ventral, qui soulage les patients en détresse respiratoire aigüe en les retournant sur le ventre.
Les caissons de Byola décontaminent par la lumière
Moselle - Industrie - Services - Université lorraine
La start-up utilise des lampes germicides intégrée à des caissons de différents formats pour de neutraliser virus et bactéries sur les objets du quotidien, les fauteuils roulants et les brancards.
Au printemps 2020, la pandémie a fait germer chez Patrick Gonod, PDG de Logo Silver, l’idée de créer un dispositif industriel de désinfection des fauteuils roulants que cette entreprise fabrique à Echirolles (Isère). Moins d’un an plus tard, c’est en Moselle que le projet se concrétise avec l’implantation imminente de la société Byola dans le district urbain de Faulquemont.
Les 100 qui font la ville : Vincent Gross, délégué général du Sillon lorrain
Transfrontalier - Epinal - Metz - Nancy - Projets urbains - Université lorraine
Centralien, ingénieur de classe exceptionnelle, ex-enseignant d’algorithmique, Vincent Gross a toujours aimé jouer aux légos. Voici vingt ans que l’ex-DGA du conseil régional de Lorraine, puis du Grand Nancy, tournicote des éléments structurants pour assembler, conforter et élargir le Sillon lorrain.
Sous son impulsion, l’ex-réseau informel de Metz, Nancy, Thionville et Epinal - quatre villes présentant peu d’atomes crochus – s’est transformé en pôle métropolitain européen du Sillon lorrain englobant désormais 12 territoires associés.
Mines Nancy dresse un robot quadrupède
Nancy - Enfouissement des déchets radioactifs - Grandes écoles - Université lorraine - Industrie
Arrivé tout droit du Massachussetts, Scar – acronyme de Système complexe d’assistance robotisée - fait sensation au Techlab de Mines Nancy.
Ce quadrupède électronique conçu par Boston Dynamics y a rejoint des robots humanoïdes tels Nao ou son cousin Pepper, monté sur roulettes.
Michel Kalika, directeur du Business Science Institute« Le présentiel est une représentation du travail date qui date du siècle dernier »
France - Luxembourg - Grandes écoles - Ressources humaines
Pendant le confinement, le président du Business Science Institut a étudié l'impact de la crise sur le management en interrogeant, avec l'aide de son réseau international de professeurs, des centaines de managers basés dans une trentaine de pays. Cette enquête fera l’objet d’un ouvrage collectif, « l’impact de la crise sur le management », à paraître aux éditions EMS.
Comment êtes-vous parvenu à mener des enquêtes internationales en plein confinement ?
Sitôt passée la période de sidération que nous avons tous connue, mes collègues du Business Science institut (BSI) et moi-même avons pris conscience que la Covid-19 constituait un sujet de recherche susceptible de remettre en cause nos enseignements et nos certitudes.
François Grosdidier, maire de Metz, président de Metz Métropole« Je souhaite que d’avantage de Messins travaillent au Luxembourg »
Luxembourg - Sarre - Metz - Université
Ancien fonctionnaire territorial, François Grosdidier a obtenu son premier mandat local 1989 en devenant conseiller municipal de Metz à l’âge de 28 ans.
Successivement vice-président du conseil régional de Lorraine (de 1992 à 2004), député de la Moselle (de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2011), maire de Woippy (de 2001 à 2017), conseiller général (en 2011), puis élu sénateur de la Moselle en 2011, il est depuis cet été maire de Metz et président de Metz Métropole.
Le nouvel édile livre à Correspondances son approche de la coopération transfrontalière.
Vous situez-vous dans la continuité de votre prédécesseur Dominique Gros dans vos relations avec le Luxembourg ?
Je me situe en rupture, car je ne considère pas que le Luxembourg nous porte un préjudice qui demanderait réparation. Je ne suis pas dans ce type de rapports, alors même que le Luxembourg assure des revenus à 100.000 Mosellans dont 5.000 Messins et 7.000 métropolitains. Sans ces emplois, nous serions moins prospères ou en plus grande difficulté.
Je souhaite que d’avantage de Messins travaillent au Luxembourg. Nous conservons un taux de chômage de 10 %, alors que nous disposons de deux marchés de l’emploi. Nous devrions donc avoir l’un des taux de chômage les plus bas du pays. Ma préoccupation est que les travailleurs frontaliers puissent continuer à travailler au Luxembourg tout en vivant à Metz et dans la métropole, ce qui suppose des modes de transport et de locomotion plus fluides.