..

Les canalisateurs mettent la pression

Le conseil général de la Meuse a attribué mi-juillet au cabinet G2C  une étude portant sur l’inventaire des quelque  5 000 kilomètres de conduites d’eau potable sur le département.

Cofinancée par le département de la Meuse, l’agence de l’eau Rhin Meuse et par les Canalisateurs de Meuse, ce document d’un coût de 142 000 euros TTC servira d’aide à la décision aux communes rurales.

Nous attendons des renseignements sur l’âge, la structure et l’historique du réseau. Restera alors à hiérarchiser les priorités de renouvellement et à conserver les cartographies, sous peine de voir le travail se périmer en une décennie.

Guillaume Giro, ingénieur chargé de l’eau au conseil général de la Meuse

Corollaire de cet inventaire : depuis mars dernier, une aide départementale finance 20 % des travaux de réhabilitation.


Etat d’urgence pour le non collectif

Plus encore que le renouvellement des réseaux, les enjeux financiers de l’assainissement non collectif préoccupent les élus. Certes, avec quelque 250 communes de moins de 200 habitants, la Meuse devrait se trouver en pointe dans ce domaine. Mais les villages-rues du département se prêtent mal à cette pratique. Or, l’article 1 de l’arrêté du 6 mai 1996 fixe au 31 décembre prochain l’échéance de mise en place des Services publics de l’assainissement non collectif (Spanc). Les collectivités ont réalisé les trois quarts du zonage qui permettra de cartographier les communes où cette filière d’épuration nécessitera la mise en place d’environ 15 000 installations.

Pierre Nicora canalisateurs La fin du zonage ouvrira la voie aux premiers appels d’offres. Les chantiers de mise en place de réseaux non collectifs demandent du doigté, de l’éthique et du soin : les ouvriers interviennent jusque dans les cuisines et salles de bains des riverains !

Pierre Nicora, président de la fédération du BTP de la Meuse et PDG de l’entreprise éponyme

Basée à Clermont-en-Argonne (Meuse), Nicora réalise près des trois quarts de son chiffre d’affaires (2 millions d’euros en 2004) grâce à l’assainissement non collectif, notamment dans le département voisin de Haute-Marne.


--Télécharger l'article en PDF --


Pascale Braun

Scroll To Top