..

La Sotrafor reprend Bataville

Le patrimoine immobilier de Bata a mis deux ans à trouver preneur
Bataville-Moussey Sotrafor
Bataville

Constituée de 158 logements construits dans les années 30, Bataville, la cité ouvrière du chausseur Bata répartie entre Moussey et Réchicourt-le-Château (Moselle) a trouvé preneur quelque 18 mois après la fermeture de l’usine qui employait 817 salariés. Spécialiste des conversions de bâtiments publics (casernes, écoles) en logements, Claude Geisler, dirigeant d’une dizaine de sociétés immobilières en SCI, a repris en juillet dernier l’intégralité du parc à un prix gardé secret, via la société Sotrafor, basée à Freyming-Merlebach. Il finalise actuellement la vente des logements aux anciens ouvriers de Bata, qui les louaient auparavant à des prix symboliques.

Sur 110 locataires, 70 ont opté pour un rachat de leur logement, moyennant un prix inférieur de 25 à 30 % aux tarifs appliqués aux logements vacants. Le promoteur impose aux acquéreurs le respect d’un cahier des charges sur l’aspect extérieur des habitations et programme une opération de réhabilitation d’un montant de 460 à 760 euros par mètre carré pour proposer les logements à la location, une fois mis aux normes.

Déjà présents dans le sud mosellan où nous avons acquis 36 logements à Dieuze et une caserne de 34 logements à Morhange, nous n’éprouvons aucune inquiétude quant à la commercialisation des lots vacants à Bataville, qui se situe dans un cadre agréable à proximité d’une école.

Claude Geisler

Sotrafor revendique un taux d’occupation de 95 % pour les quelque 900 habitations qu’il détient dans le Grand Est.

Le groupe, qui emploie 72 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 12,2 millions d’euros en 2002.


--Télécharger l'article en PDF --


Pascale Braun

Scroll To Top