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Jean-Luc Dehuysser, directeur général d’AC International

« Un savoir-faire global, de la conception à la maintenance »

Comment envisagez-vous l’avenir du bureau d’études messins BEE et de sa filiale Structure 3000, récemment reprises par AC International ?

Jean-Luc-DehuysserLa crise a atteint de plein fouet ce spécialiste des charpentes métalliques et des constructions industrielles, dans ses deux principaux marchés, l’industrie automobile et la promotion privée. Structure 3000 n’était pas concerné par le redressement judiciaire, mais appartenait à 95 % à BEE.

Les deux entités, qui conserveront leur nom, constituent des structures viables après réorganisation. Nous avons fermé les agences de BEE à Montbéliard et à Besançon (Doubs), regroupé les salariés de Nanterre dans nos bureaux de Charenton (Val-de-Marne), et les salariés messins d’AC Ingénierie Est seront regroupés sur le technopôle. Nous avons supprimé 15 postes dans les fonctions support de BEE, mais nous avons conservé 21 emplois techniques au sein des deux structures.

Comment s’articulent les compétences d’AC International, groupe d’une centaine de salariés qui fête ses vingt ans cette année ?

La holding luxembourgeoise AC International a vocation à développer les marchés européens du logement. A Metz, AC Ingénierie se répartit entre une filiale Est, qui emploie 47 salariés, et une structure francilienne de 28 personnes. A Freyming-Merlebach (Moselle), Coreal constitue une pépite de par son expertise de la réalisation de sites industriels clés en main. En parallèle de l’ingénierie, se développe un pôle services et développement durable. Lightec, spécialiste national et international de la lumière basé à Charenton, intervient aussi bien sur des monuments historiques que sur des logements sociaux. A Marseille, Alliage se spécialise dans la maintenance préventive et réglementaire des bâtiments publics. Présentée ce printemps, la nouvelle plate-forme collaborative dénommée Bâtigam s’adresse aux collectivités, aux universités et aux bailleurs.

Quelles ambitions traduit la réorganisation en cours?

Le pilotage de la fin du chantier Pompidou met en valeur nos équipes à proximité de nos bases, sur un site qui demande une présence lourde. Au-delà de cet exemple phare, nous nous développons en démontrant notre savoir-faire global, de la conception à la maintenance des bâtiments. Cela facilite les retours sur expérience. Avec 20 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, le groupe présente une situation saine et ne s’interdit pas de poursuivre sa croissance externe. Nous souhaitons néanmoins conserver une taille humaine, jouant de la diversité de nos clients et de nos compétences pour tenir le cap malgré la crise.


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Pascale Braun

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