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Batigère met en lumière les Jardins de Nabécor

Propriétaire, depuis fin 2000, d’un îlot de 17 000 mètres carrés dans le quartier Saurupt – Clémenceau à l’ouest de Nancy, Batigère s’est lancé dans une véritable muséographie pour présenter aux habitants l’historique du quartier sur lequel s’érigera, d’ici à fin 2007, un ensemble de 164 logements en location ou en accession à la propriété. Jusqu’au 14 décembre prochain, une exposition retracera l’historique du site.
quartier-Saurupt Batigère
le quartier Saurupt – Clémenceau

Face à l’extension des Constructions électriques de Nancy (CEN), les maraîchers se sont effacés au début du XXème siècle. L’usine spécialisée dans les moteurs anti-déflagrations s’est elle-même éteinte au début des années 2000, libérant l’emprise des Jardins de Nabécor. La maquette réalisée par l’architecte mosellan Jean Boryziak détaille le programme comportant des immeubles, des maisons locatives en cœur d’îlot, 200 places de parking, un jardin public de 3 500 mètres carrés et une nouvelle voie d’accès. Trois cabinets d’architecture nancéiens, Malot et associés, André-Moulet-Bourbon et François & Henrion ont travaillé en concertation avec Rolf Marz, architecte de la ville de Nancy, pour insérer le nouvel îlot dans le maillage du quartier résidentiel et boisé de Saurupt.

Jardins-de-Nabecor Batigère
les Jardins de Nabécor

Pilote du projet, Guy Malot a conçu un immeuble d’angle de 45 appartements en accession à la propriété, avec des loggias de couleurs vives et 14 appartements locatifs, dans l’ancien siège des CEN. En bordure de la nouvelle voie d’accès, Christian François et Patricia Henrion ont dessiné des immeubles regroupant 52 appartements locatifs aux modénatures variées et des maisons de ville locatives avec jardins et terrasses privatives et toitures végétalisées. Les 39 immeubles locatifs confiés à Eric André se distinguent par leurs toitures arrondies, leurs terrasses et balcons ainsi que les jardins au pied des façades. Les arbres du parc public créé sous maîtrise d’ouvrage de la ville seront visibles depuis la nouvelle voie d’accès, offrant ainsi aux regards trois niveaux de végétation. Le chantier, d’un coût de 17 millions d’euros, se décomposera en trois tranches. L’entreprise nancéienne SAEE Ramelli est d’ores et déjà retenue pour la construction des immeubles locatifs. Les prochains appels d’offres seront lancés au cours du prochain trimestre.


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Pascale Braun

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